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Illustration symbolique du collectivisme et de l’intervention de l’État au Québec. Un homme en complet tente de monter un escalier composé de formulaires de taxes et de documents bureaucratiques, tandis qu’un autre, tenant un drapeau rouge, représente l’idéologie socialiste. En arrière-plan, des engrenages symbolisent le contrôle gouvernemental, avec des bâtiments historiques et une église catholique évoquant l’héritage colonial et religieux du Québec.

Le Québec : épicentre du communisme ou simple dérive idéologique ?

Posted on 18 février 202518 février 2025 by Sandrine Marquis

Par les temps qui courent, une question se pose avec de plus en plus d’insistance : le Québec est-il devenu un terreau fertile pour le communisme ? Certains diront que c’est une exagération, que nous sommes loin d’un régime totalitaire où l’État contrôle tout. D’autres, en revanche, pointeront du doigt l’omniprésence gouvernementale, l’expansion des dépenses publiques et l’adhésion croissante à des idéologies collectivistes comme des symptômes préoccupants d’une dérive insidieuse.

Un modèle socio-économique fortement étatisé

Historiquement, le Québec s’est forgé un modèle social où l’État joue un rôle démesuré par rapport aux autres provinces canadiennes et encore plus par rapport aux États-Unis. Éducation, santé, énergie, garde d’enfants : tout est centralisé sous le joug de l’État. Certes, on ne peut nier que certains de ces services sont essentiels, mais la question demeure : à quel moment l’interventionnisme devient-il un poison plutôt qu’un remède ?

Quand une société en vient à croire que l’État doit tout fournir – de l’éducation gratuite à la gratuité des transports en passant par des subventions à tout vent – elle tombe dans un piège dangereux. Un piège où le travail, l’effort et la responsabilité individuelle sont remplacés par une mentalité de dépendance généralisée. Et cette mentalité, qu’on l’admette ou non, est au cœur du socialisme, voire du communisme.

La glorification de la lutte des classes

On observe également, particulièrement dans les sphères académiques et médiatiques, un discours hostile à l’entrepreneuriat, à la richesse et au succès individuel. L’idée qu’un entrepreneur prospère exploite forcément ses employés plutôt que de leur offrir une opportunité d’emploi est devenue un dogme pour certains.

Le capitalisme – pourtant le moteur qui a sorti des milliards de personnes de la pauvreté à travers le monde – est diabolisé. On martèle sans cesse que les inégalités économiques sont le mal absolu, sans jamais rappeler que l’égalité imposée mène inévitablement à la médiocrité généralisée. On préfère brandir des slogans sur la « justice sociale » plutôt que de reconnaître l’importance de l’effort personnel.

L’influence historique de l’Église catholique

Mais pour comprendre comment cette mentalité a pris racine au Québec, il faut aussi remonter à l’influence qu’a eue l’Église catholique sur la société québécoise pendant des siècles.

L’Église a longtemps glorifié l’idée que Jésus était pauvre et heureux parce qu’il aidait son prochain. Cette vision a contribué à ériger la pauvreté en vertu et à instiller l’idée que la richesse était moralement suspecte.

De plus, l’Église prêchait que la véritable récompense ne se trouvait pas sur Terre, mais dans l’au-delà. Elle encourageait donc le sacrifice de soi et la soumission à l’autorité, sous prétexte de garantir un salut éternel. Pendant ce temps, elle-même accumulait pouvoir et richesse, vivant aux dépens des fidèles sous couvert de « sauver les âmes ».

Ainsi, pendant des générations, les Québécois ont été conditionnés à accepter leur sort, à ne pas aspirer à la prospérité matérielle, et à voir toute réussite avec suspicion. Cette mentalité a laissé des traces profondes dans la culture québécoise, traces qui se sont transformées en un rejet du capitalisme et une adhésion instinctive aux idées collectivistes.

Un héritage historique propice à l’envie et au collectivisme

À cela s’ajoute un autre facteur clé : l’héritage de la Conquête britannique. Après la victoire de l’Angleterre sur la France en Amérique et l’abandon des colons français par le pouvoir royal, une mentalité de méfiance et de ressentiment s’est installée.

Pendant des générations, toute personne qui réussissait était perçue comme étant de connivence avec les « méchants Anglais », un arnaqueur ou un corrompu. L’entrepreneuriat et la réussite étaient non pas célébrés, mais suspectés. Ainsi s’est développée une culture où l’envie et la jalousie sont devenues des réflexes sociaux, nourrissant l’idée que la prospérité individuelle devait être freinée au profit d’une « justice sociale » collective.

Plutôt que de voir l’ascension économique comme un exemple à suivre, on a entretenu l’idée que quiconque accumulait de la richesse le faisait au détriment des autres. Ce terreau idéologique a créé une sensibilité toute particulière aux idées collectivistes, et par extension, un penchant naturel vers les idéologies socialistes, voire communistes.

Le Québec : un terrain fertile à cause de son héritage ?

Ajoutons à cela une gauche militante de plus en plus bruyante, des syndicats omniprésents et un électorat qui vote massivement pour des partis prônant plus d’interventionnisme et on obtient un cocktail parfait pour un virage idéologique encore plus marqué dans les années à venir.

Sommes-nous condamnés à un socialisme permanent ?

Le Québec n’est pas (encore) un État communiste, mais il en adopte de plus en plus les réflexes. Il est crucial de se poser les bonnes questions avant d’aller trop loin. Veut-on vraiment d’un État qui décide de tout pour nous, qui infantilise ses citoyens en les rendant toujours plus dépendants, qui étouffe l’innovation et le mérite au nom de l’égalitarisme ?

L’avenir du Québec ne sera pas déterminé par un grand choc brutal, mais bien par une série de petites décisions qui, mises bout à bout, définiront si nous nous dirigeons vers une prospérité fondée sur la liberté économique, ou vers une stagnation sous le poids d’un État trop gourmand.

La balle est dans notre camp.

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