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Une représentation symbolique du poids de l'État-providence : un immense bâtiment gouvernemental délabré repose sur les épaules de contribuables épuisés. Des fissures apparaissent, laissant échapper des piles de paperasse bureaucratique. En bas, des individus peinent sous le poids, tandis qu’en haut, une élite célèbre dans le luxe. Le ciel sombre en arrière-plan accentue l'atmosphère oppressante.

Les résultats de l’État-providence après 60 ans : une dette colossale et des services inefficaces

Posted on 18 février 202518 février 2025 by Sandrine Marquis

Émilise Lessard-Therrien rêve d’une assurance dentaire publique et universelle, choquée qu’un nettoyage dentaire pour son enfant lui ait coûté 187$. Elle en conclut que nous avons besoin d’un État-providence encore plus fort. Pourtant, c’est précisément ce modèle qui nous a menés à une impasse financière et à une inefficacité chronique des services publics.

Le Québec, champion de l’interventionnisme étatique, traîne une dette publique massive et un système de santé en crise malgré des dépenses record. Chaque année, on investit des milliards dans la santé, l’éducation et divers programmes sociaux, et pourtant, la qualité des services ne suit pas. Les listes d’attente s’allongent, les écoles se détériorent, et le système de santé peine à répondre aux besoins de base des citoyens.

L’illusion d’une « meilleure répartition de la richesse » masque une réalité simple : chaque nouveau programme financé par l’État repose sur une ponction toujours plus grande dans le portefeuille des contribuables. Au lieu de réduire le coût des soins dentaires par l’innovation, la concurrence et des incitatifs fiscaux pour les soins privés, on propose encore plus d’étatisation, plus de bureaucratie et plus de taxation.

Loin d’être la solution, l’État-providence est le problème. Après 60 ans d’expérimentation, force est de constater que ce modèle ne fonctionne pas : il nous endette collectivement et nous prive d’une véritable liberté de choix dans nos services essentiels. La vraie question à se poser n’est pas « comment rendre tout gratuit? », mais plutôt « comment réduire les coûts et améliorer l’accessibilité sans alourdir l’appareil d’État? ».

Peut-être est-il temps d’arrêter d’exiger que le gouvernement nous prenne en charge du berceau à la tombe et de commencer à responsabiliser les citoyens et le marché pour offrir des services plus efficaces et moins coûteux.

Liens vers le journal de Montréal : ici

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