Friedrich Hayek nous a mis en garde contre les dérives du collectivisme et l’illusion selon laquelle l’État peut corriger toutes les inégalités sans conséquence. Au Québec, cette illusion est entretenue par une fiscalité écrasante et une bureaucratie omniprésente, justifiées au nom de la justice sociale. Pourtant, comme Hayek l’a démontré dans La Route de la servitude, plus l’État s’octroie le pouvoir de redistribuer, plus il contrôle les individus, limitant leur liberté d’entreprendre et de s’exprimer. La centralisation excessive, loin d’apporter la prospérité, mène à une société dépendante et bridée, où la conformité idéologique prime sur la diversité des idées.
