Parlons franchement : l’environnementalisme n’est plus un mouvement rationnel basé sur la science. C’est devenu une religion dogmatique, hystérique et dangereuse, propulsée par des politiciens peureux, des vedettes hypocrites, et des médias serviles en quête de clics.
Pendant qu’on culpabilise le plombier de Drummondville pour son F-150, la Chine et l’Inde ouvrent des centrales au charbon comme si de rien n’était. Pendant que l’Occident interdit les sacs de plastique et taxe les BBQ, les plus grands pollueurs de la planète continuent à cracher des tonnes de CO₂ sans la moindre conséquence.
Mais personne n’ose les pointer du doigt. Pourquoi? Parce que ce n’est pas payant médiatiquement, et surtout parce que la religion environnementaliste n’a pas besoin d’ennemis réels. Elle préfère blâmer ses propres fidèles. Elle prospère sur la culpabilité collective, le sacrifice symbolique et le théâtre moral.
Et surtout, elle se nourrit du culte du « Nous », cette entité floue, sacrée, intouchable. « Nous devons agir. » « Nous devons faire des sacrifices. » « Nous devons sauver la planète. »
Mais ce « Nous » anonyme et oppressant ne laisse plus aucune place au « Je » vivant, concret, humain.
Le « Je » est désormais un pécheur. Le « Je » qui veut respirer librement, travailler, fonder une famille, s’enrichir, se déplacer, rêver — est vu comme une menace au dogme.
Ce « Je » doit se taire, se courber, se priver.
Ce « Je » doit s’effacer pour servir un idéal collectif abstrait, dicté par une élite qui, elle, ne renonce à rien.
Les politiciens se prêtent au jeu. Ils passent loi après loi, règlement après règlement, taxant les citoyens, étranglant les entreprises locales, paralysant les agriculteurs, tout ça pour obtenir 0.001% de réduction d’émissions mondiales — pendant que le reste du monde rit de nous.
Et les vedettes, ces apôtres de pacotille? Ils montent sur scène en pleurant pour la planète, puis sautent dans leur jet privé direction Maldives. Ils te disent comment vivre pendant qu’eux vivent comme des rois. C’est de l’hypocrisie sanctifiée. Du pur signalement de vertu.
Quant aux médias, ils ne rapportent plus : ils prêchent. Chaque manchette est un sermon. Chaque documentaire est une mise en garde apocalyptique. Chaque débat est filtré, censuré, orienté. Remets en question ne serait-ce qu’un iota du récit dominant, et tu seras traité de climato-sceptique, d’égoïste, ou pire encore.
Mais tout ça a un prix. Un prix social, économique et culturel énorme.
Pendant qu’on s’autoflagelle dans l’espoir d’une planète pure, on détruit nos capacités industrielles, on écrase notre classe moyenne, et surtout — on efface l’individu. Le citoyen n’existe plus que comme rouage dans une grande machine de pénitence collective.
On ne bâtit plus, on s’excuse.
On ne rêve plus, on culpabilise.
On ne vit plus pour soi, mais pour le châtiment vert.
Il est temps de se réveiller.
Il est temps de réhabiliter le Je, ce pilier de toute société libre, innovante et humaine.
Il est temps de séparer l’environnement de la folie religieuse.
Sinon, cette foi verte entraînera l’Occident dans une spirale de déclin, de soumission morale et de régression.
Assez, c’est assez.