Durant la pandémie, on a vanté le vaccin à ARN messager comme une percée scientifique révolutionnaire. Dans l’urgence, on a accepté cette technologie comme solution rapide à une crise planétaire. Mais avec un peu de recul, de logique et de connaissances de base en immunologie, on peut et on doit s’interroger sur ce qu’on a réellement fait.
Le principe de l’ARN messager est simple : injecter une instruction génétique à nos cellules pour qu’elles produisent une seule protéine du virus, la fameuse « spike », dans le but d’induire une réponse immunitaire. En théorie, cela permettrait au système immunitaire d’apprendre à se défendre avant d’être exposé au virus réel.
Mais ce principe a des limites biologiques fondamentales.
D’abord, l’ARN messager est instable et temporaire. Il est rapidement dégradé par le corps, généralement en deux à trois semaines. Une fois cette période passée, la production de protéines cesse, et la réponse immunitaire retombe. C’est ce qui explique la chute rapide de protection et la nécessité des rappels fréquents.
Ensuite, la cible choisie, la protéine spike, est précisément la plus sujette à mutation chez les coronavirus. Chaque nouveau variant modifie cette protéine, ce qui rend la réponse immunitaire précédente partiellement ou totalement inefficace. Une stratégie vaccinale centrée uniquement sur cette cible mouvante est, par définition, biologiquement fragile.
Pendant ce temps, on a négligé un fait fondamental : l’immunité naturelle est plus complète. Lorsqu’une personne guérit d’une infection, son système immunitaire crée des anticorps contre plusieurs composantes du virus, pas seulement la spike. Il développe aussi des cellules T à mémoire, capables de répondre à des variants futurs. Et s’il reste exposé de manière modérée à des variants circulants, son système s’adapte et se renforce avec le temps. C’est ce qu’on appelle l’entraînement immunitaire.
Mais que faisait-on en parallèle ?
On isolait les gens, les coupait de toute exposition naturelle, imposait le masque à outrance, évitait le contact humain. On disait aux jeunes en santé qu’ils devaient se faire vacciner non pas pour eux-mêmes, mais « pour protéger les autres », alors même que les données ont montré que le vaccin n’empêchait ni l’infection ni la transmission.
En somme, on a construit une stratégie rigide, temporaire et ciblée sur une seule mutation virale, tout en empêchant la population de développer une réponse immunitaire naturelle, souple et durable. Et on l’a fait en brandissant la morale : se faire vacciner était un acte altruiste, résister était une preuve d’égoïsme.
Cette confusion entre science, communication politique et manipulation émotionnelle a fait des dégâts considérables. Aujourd’hui, des millions de gens ont perdu confiance non seulement dans les institutions, mais dans la médecine elle-même.
Ce n’est pas parce qu’ils ont lu un forum louche ou écouté un influenceur obscur. C’est parce qu’ils ont vu, senti et vécu l’incohérence.
On leur a dit que c’était un vaccin miracle.
Ils ont vu des gens vaccinés trois fois tomber malades deux fois.
On leur a dit que c’était pour les protéger.
Ils ont vu leurs enfants traités comme des cobayes pour une stratégie de masse qui n’évoluait pas avec la science.
Je ne suis pas contre les vaccins. Je suis contre le mensonge.
Je ne suis pas anti-science. Je suis contre sa récupération politique.
Et je pense que nous devons avoir le courage de dire les choses telles qu’elles sont :
Le vaccin à ARN messager a été vendu comme une solution durable. Il n’en était rien.
Et refuser d’en parler aujourd’hui, c’est prolonger une erreur qu’on paiera encore longtemps.
